Fondation
Émile-Nelligan

François Morel, lauréat

Jury du prix Serge-Garant 2003

Bruce Mather, président du jury
Compositeur, pianiste,
professeur retraité de l’Université McGill
et lauréat du prix Serge-Garant 2000

Françoise Davoine
Animatrice et réalisatrice
à la Chaîne culturelle de Radio-Canada

Denis Dion
Compositeur

Jean Letourneux
Physicien, musicien et
mélomane averti en musique contemporaine

Robert Normandeau
Compositeur
et professeur à l’Université de Montréal

Bruce Mather, président du jury
Né en 1939 à Toronto, Bruce Mather vit à Montréal depuis 1966. Il a étudié le piano au Royal Conservatory de Toronto, ainsi qu’à la Faculté de musique de l’Université de Toronto où il a obtenu son baccalauréat en 1959. Il a terminé sa maîtrise ès arts en 1964 à l’Université Stanford et son doctorat en musique à l’Université de Toronto en 1967. Professeur de composition, d’analyse et d’harmonie à l’Université McGill depuis 1966, il y a également dirigé l’Ensemble de musique contemporaine de 1981 à 1996. Pianiste, Mather interprète souvent de la musique contemporaine et il a donné de nombreux récitals en compagnie de son épouse, la pianiste Pierrette LePage, avec laquelle il forme le duo Mather-LePage.

La musique de Bruce Mather est exécutée régulièrement partout au Canada et elle est souvent présentée aux États-Unis et en Europe. Il a reçu des commandes d’un grand nombre de chefs d’orchestre de renom et de sociétés de musique contemporaine, parmi lesquelles l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre du Centre national des arts, la Société Radio-Canada, Radio-France, la Société de musique contemporaine du Québec, le New Music Concerts de Toronto, l’Esprit Orchestra, l’Orchestre de chambre de Rouen, le Trio Basso de Cologne et le Collectif musical international de Champigny (2e2m).

Récipiendaire du Prix Jules-Léger de la nouvelle musique de chambre en 1979, pour Musique pour Champigny et, une seconde fois en 1993, avec Yquem pour quatre pianos et quatre ondes Martenot et, en 2000, il recevait le Prix Serge-Garant.

Françoise Davoine
Françoise Davoine détient un Baccalauréat en musique de l’Université d’Ottawa et une Maîtrise ès arts (musicologie) de l’Université de Montréal. Sa carrière à la radio de Radio-Canada s’est amorcée en 1984. Elle est aujourd’hui animatrice et réalisatrice à la Chaîne culturelle et manifeste un intérêt tout particulier pour les documentaires musicaux. La qualité des émissions qu’elle propose a été souvent reconnue et en octobre 1998, lors de la remise annuelle des Prix de la radio française de Radio-Canada, elle a reçu celui de la » meilleure animation » pour l’émission Radio-Concert.

Par ailleurs, Françoise Davoine collabore à titre d’auteure à différentes publications du milieu musical (Circuit, le Magazine de la Place des arts, Première, Piano & Keyboard).

Denis Dion
Québécois de naissance, Denis Dion obtient une maîtrise en composition à l’Université Laval en 1983 et un diplôme de doctorat à la University of Southern California (Los Angeles) en 1987. Récipiendaire de plusieurs distinctions remportées au Canada, aux États-Unis et en Europe, il a composé un grand nombre d’œuvres de commandes pour des orchestres canadiens et étrangers ainsi que pour le cinéma. Son écriture fait appel tant aux ressources instrumentales qu’à l’électroacoustique.

Il a enseigné à la Faculté de musique de l’Université Laval ainsi qu’au Conservatoire de musique de Québec (de 1992 à 1999), il a également agit à titre de commentateur pour le service de la musique de la Chaîne culturelle de Radio Canada.

Depuis 2000, Denis Dion se consacre entièrement à la création et à la composition, il a réalisé un projet de création à titre de » Compositeur en résidence » chez l’ensemble de musique médiévale de Québec Anonymus (1999-2000). L’année suivante, il entreprend une autre résidence cette fois à l’Orchestre Symphonique de Trois-Rivières (2001). Denis Dion est récipiendaire du Prix Opus 2000-2001 dans la catégorie » Création de l’année » pour la pièce à la mère écrite pour orchestre à cordes et dispositif électronique. Il est actuellement compositeur en résidence à l’Orchestre Symphonique de Trois-Rivières (2002-2004).

Jean Letourneux
Né à Québec en 1935, Jean Le Tourneux donne son premier récital à l’âge de sept ans. Il poursuit simultanément des études de piano (École de Musique de l’Université Laval, Conservatoire de Québec) et de physique (Université Laval), qui l’amènent à étudier le piano à Londres sous la direction d’Ilona Kabos tandis qu’il fait un doctorat en physique théorique à l’Université d’Oxford. Il met fin à ses activités de concertiste et opte définitivement pour la carrière scientifique au moment où il obtient son doctorat, en 1962. Après un stage de deux ans à l’Institut Niels Bohr de Copenhague, il enseigne aux États-Unis et accepte finalement un poste à l’Université de Montréal, où se déroulera sa carrière de chercheur et d’enseignant. Loin de se désintéresser de la musique, il développe une passion très vive pour la musique contemporaine. Pendant quelque temps, il participe à l’émission Le carnet des arts à la radio de Radio-Canada et il occupe par la suite le poste de secrétaire de la SMCQ.

Robert Normandeau
Québec (Canada), 11 mars 1955. Maîtrise (1988) et premier doctorat (1992) en composition de l’Université de Montréal. Membre fondateur de la Communauté électroacoustique Canadienne. Cofondateur de Réseaux (1991). Lauréat des concours internationaux de Bourges, Fribourg, Luigi-Russolo, Noroit-Léonce Petitot, Phonurgia-Nova, Stockholm et Ars Electronica (Golden Nica en 1996). Sa musique a été publiée sur de nombreux disques compacts dont cinq disques solos, Lieux inouïs, Tangram, Figures et Clair de terre chez empreintes DIGITALes (Québec) et Sonars sur Rephlex (Angleterre). Prix Opus du Conseil québécois de la musique » Compositeur de l’année 98-99 » et » Disque de l’année 1999 » pour Figures. Masque de la meilleure musique de théâtre 2002 décerné par l’Académie québécoise du théâtre pour Malina. Il est professeur de composition à l’Université de Montréal depuis 1999.

Après avoir réalisé quelques œuvres instrumentales et mixtes, son travail de compositeur est aujourd’hui essentiellement consacré à la musique acoustique. Plus spécifiquement, par les sonorités utilisées et les choix esthétiques qui la tendent, sa démarche s’inscrit dans un » cinéma pour l’oreille » où le sens tout autant que le son contribue à l’élaboration de ses œuvres. À son travail de compositeur de musique de concert s’ajoute maintenant celui de compositeur de musique de scène, pour le théâtre notamment.

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