Fondation
Émile-Nelligan

Rosalie Lessard

Lauréate du prix Émile-Nelligan

Rosalie Lessard,
L’observatoire,
Les éditions du Noroît
2015

 

Née à Baie-Comeau en 1981, Rosalie Lessard vit à Montréal, où elle enseigne la littérature au collégial. En 2006, elle remporte le prix littéraire Radio-Canada (volet poésie), pour une suite intitulée Petit guide des volcans d’Amérique. La même année, elle fait paraître un second recueil aux Écrits des Forges, qui sera finaliste au prix Émile-Nelligan. Un troisième recueil, L’observatoire, paraît aux Éditions du Noroît en 2015.

Commentaire du jury, par Louise Dupré, présidente.

Avec L’observatoire (Éditions du Noroît), Rosalie Lessard signe un recueil achevé, qui ne fait pas que dessiner un projet, mais l’accomplit en le développant de façon soutenue. Le jury a souligné la maîtrise du vers, la variété des perspectives, la précision des images, toujours subtiles et délicates, ainsi que la voix, construite avec un remarquable sens de l’équilibre. L’observatoire est un livre patient, généreux, et l’on en ressort avec la conviction qu’ouvrir les yeux est chaque fois un événement.

Finaliste du prix Émile Nelligan

Antoine Dumas,
Au monde, inventaire,
Les éditions du passage
2015

Marie-Andrée Gill,
Frayer,
La peuplade
2015

Originaire de Gatineau, Antoine s’intéresse à l’agriculture, aux musiques traditionnelles, au papier, à la typographie, au voyage, au féminisme, au vélo, aux mots, à la vie en communauté, aux plantes médicinales et à la révolution permanente.

Commentaire du jury

Dans Au monde. Inventaire (Les éditions du passage), Antoine Dumas dénombre et décrit, avec sensibilité, ce qui entoure celui qui est « au monde ». Chaque poème se veut un perpétuel recommencement, non pas répétition du même, mais variation ou déplacement produisant un renouvellement constant. Malgré son économie syntaxique, cette exploration se voit soutenue par un rythme contagieux, tenu du début à la fin, qui nous laisse l’impression d’assister à une belle leçon de partage.

 

Marie-Andrée Gill est étudiante à la maîtrise en Lettres à l’UQAC et explore la création littéraire dans son rapport au langage oral et sa territorialité. Elle participe à la vie littéraire sous toutes ses formes (revues, évènements, prestations, festivals). Son écriture se promène entre kitsch et existentiel, alliant les identités québécoise et innue dont elle est issue. La poésie est sa façon de carburer, de porter la vie au jour le jour. Elle a publié Béante ( 2012) et Frayer (2015) à La peuplade.

Commentaire du jury

Dans Frayer (La peuplade), Marie-Andrée Gill fait entendre une voix d’une grande singularité, qui interroge sa généalogie et affronte les obstacles en cherchant à les assumer. Attentif aux contradictions du désir, ce livre témoigne d’une présence intense, en tension entre le personnel et le collectif, le réalisme et le rêve, le prosaïsme et l’invention poétique, la fragilité et la révolte, la douceur et l’insolence, le passé et l’avenir, l’espoir et le non-espoir. Frayer pose des questions très justes sur le monde dont on a hérité.

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